Lycée Blaise Pascal d'Orsay

Vous avez manqué le reportage sur nos éco-délégués ? Retrouvez-le !

L’écopâturage a repris : nos 2 pensionnaires sont revenus à la fin du mois d’avril… aussitôt confinés (ben tiens, pourquoi nous et pas eux 🙂 dans leur enclos derrière le bâtiment des prépas. Ils sont en pleine forme et ont bien forci durant l’hiver ! Un GRAND MERCI à toutes les personnes qui en prennent soin jusqu’au déconfinement, et en particulier à Nathalie qui, lors de sa tournée du soir, ne manque pas d’aller leur rendre une petite visite 🙂 !

Le lycée, si vous ne le saviez pas encore, regorge de ruches et donc d’abeilles. Bon, ne vous affolez pas, y’en a pas tant que ça en vrai (il se peut que j’ai exagéré un chouïa). De plus, les ruches se trouvent tellement loin et cachées que vous ne vous rendrez même pas compte qu’elles existent ! Nous avons 5 ruches avec chacune environ 50 000 abeilles dedans !

Une ou deux fois par an, nous procédons à une récolte de miel puis à sa mise en pot.

Pour récolter le miel se trouvant dans les ruches, vous vous doutez qu’on ne va pas le faire en débardeur short ! Il nous faut donc enfiler une vareuse de protection et parfois même le pantalon si nos jambes sont à découvert afin d’éviter toute piqûre + un masque cette fois-ci. Pas très sexy, je vous l’accorde, mais la sécurité passe avant tout.

Une fois nos tenues enfilées, nous pouvons récupérer le miel en toute sécurité. La première étape consiste à enfumer les ruches. Ainsi, un maximum d’abeilles se dirigent vers le bas de la ruche, ce qui nous permet de récupérer les cadres plus facilement. Dans un second temps, nous nous plaçons tous derrière les ruches, et nous enlevons le toit, le couvre-cadres et     l’isolant pour prélever un à un les cadres qui sont en fait des sortes de « planches à miel ». Si des abeilles restent sur les cadres malgré toutes nos tactiques, nous les balayons délicatement. Nous déposons ensuite les cadres dans un bac puis nous refermons la ruche. Ce même mécanisme se répète pour chacune des ruches.

Une fois tous les cadres récupérés, retour en salle et chacun à son poste ! Nous ôtons la cire protectrice des alvéoles présente sur les cadres à l’aide d’un couteau à désoperculer. Nous plaçons ensuite ces cadres « nettoyés » dans la centrifugeuse puis nous tournons la manivelle. Nous récupérons ensuite le miel extrait des cadres dans un seau que nous versons dans le maturateur. Ce dernier filtre le miel qui est enfin prêt pour la mise en pot 48 h plus tard.

Après, c’est tout une chaîne de travail qui se met en place ! Certains mettent le miel dans les pots, d’autres les ferment, d’autres les rincent s’ils sont collants, d’autres les sèchent, et enfin d’autres les étiquettent. Des étiquettes entièrement confectionnées par les éco-délégués. Puis pour finir, nous comptons les pots. Et c’est parti pour la vente !

Vous observerez sans doute que certains pots sont en plastique cette année sur les photos… et vous vous direz que c’est pas très écologique pour des gens écolo et vous aurez raison ! Nous sommes passés aux pots en verre cette année mais malheureusement, il n’y en avait pas assez pour tout le miel qu’on a récupéré (60kg par récolte environ !!!). Par ailleurs, les acheteurs/consommateurs de ce miel peuvent nous ramener les pots en verre (qui contenaient le miel) afin de leur donner une seconde vie !

Agathe Godon ( éco-déléguée)